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Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con Social Media & Lolfluence

Crève, Community Manager (reste, en vrai je t’aime bien) !

Dans cinq ans, le métier de Community Manager n’existera plus. Et c’est une bonne chose, nous l’allons développer maintenant, comme disait Jean (pas l’aigri faussement européaniste, l’autre). Si tu es étudiant en Community Management (ça rime), je viens probablement de te péter le moral. Mais tu verras, on va s’en sortir ensemble, et tu vas aimer ça.
En passant, “manager” est le pire mot jamais employé pour décrire ce métier. Ne faites plus ça, personne ne veut se faire mal intentionnellement en se tirant des lettres armées dans le pied.

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Open World Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con Social Media & Lolfluence

Pas d’exécution, pas de chocolat ou “Comment je suis devenu CCC”

J’assistais ce matin à une discussion passionnante dans le cadre d’un rendez-vous mensuel à Neuchâtel, le 2×10 (un espace, commun au Swiss Creative Center et au FabLab à 20 secondes de la gare, 15 à 30 personnes, du café, 2 fois 10 minutes de présentations, une discussion d’une petite heure).
Le thème, la propriété intellectuelle, a permis à Charles Andrès, mon employé (je suis membre actif de l’association qui lui paye son salaire), de tenir le rôle de champion des biens communs. C’était bien.

Ah non c'est pas ça. Belle pierre !
Ah non c’est pas ça. Belle pierre !
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Open World

OKCon 2013 : My Open Knowledge Conference à moi

La semaine dernière s’est achevée avec ce petit blues caractéristique post-conférence. J’ai pu assister à l’OKCon à Genève, et j’en repars électrisé. Tant à faire dans ce pays, la Suisse, en francophonie, et partout où data et connaissance doivent être libérées. Et il y a beaucoup de travail avec les journalistes suisses.

Le fonctionnaire face à la salle (Andreas Kellerhals, Swiss Federal Archives). CC-BY Open Knowledge Foundation (Flickr : okfn)
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Social Media & Lolfluence

Pinterest et Facebook sont dans un onglet

Il est temps de m’attaquer à quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un moment : des articles courts, de type tuto (comme celui-ci) ou de réflexion sur mon métier et ses enjeux, particulièrement dans le marché suisse romand, pittoresque s’il en est. Appelons ça la catégorie Social Media et Lolfluence. Au hasard.

Commençons par une très courte présentation (pour l’occasion, si vous ne connaissez pas la superbe alternative à slideshare qu’est speakerdeck, foncez. Pas de raison que seuls les habitués de github s’y éclatent).

Pinterest ?

Si rapidement il vous faut une mise à niveau, nous parlons de ce réseau social particulièrement visuel, ma pinneuse (oui) préférée vous en parle chez elle. C’était déjà l’an dernier, faudrait voir à vous réveiller un poil.

pinterest-obsessed

Problématique : Sylvie, ma coworker, veut jouer avec Pinterest sur sa page pro (celle de son agence de communication et marketing, Antipod).

Comment bien séparer les aspects personnels et professionnels de son activité sur ce canal social (par défaut, un compte Pinterest est lié à un compte Facebook personnel) ?

La manipulation est simple, voyez vous-mêmes.

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Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con

Back to School: Coursera.org

C’est la rentrée paraît-il, alors allons y sans complexe : une introduction en Computer Science à Stanford, un renforcement en Corporate Finance grâce à un prof prestigieux de Wharton, et pourquoi pas quelques éléments sur l’état de la science et des technologies dans la société chinoise ?

Back to school

Bon évidemment, vu que je suis en train de me lancer en tant que consultant indépendant, ça sera peut-être bien pour l’an prochain, tout ça non ?

FAUX.

Aucun rapport avec Pratchett

Bien au-delà du fantasme, il ne m’a fallu qu’une heure et zéro euros francs pour m’inscrire à ces modules et à d’autres et renseigner mon profil sur Coursera.org. Ces cours sont évidemment un peu particuliers. Ils participent à un mouvement en plein essor répondant au doux acronyme britton de MOOC, pour Massive Open Online Course. La plateforme que j’ai retenu, Coursera donc, a beaucoup fait parlé d’elle en 2012 pour avoir déjà conclu des partenariats avec plus d’une trentaine d’universités prestigieuses.
Même l’EPFL est là, et son Président a récemment annoncé qu’il prenait une année sabbatique, notamment pour observer les enjeux stratégiques liés à ces nouveaux modes de dissémination qualifiée du savoir que sont les MOOCs.

Un objectif double : entretenir mes neurones et progresser

Parmi les cours où je suis inscrit, trois me semblent particulièrement importants, par la qualité des matériaux ainsi mis à disposition, ou par la difficulté de trouver (à prix et horaires abordables) localement des formations au niveau académique suffisant. Restons calmes les Helvètes, je n’ai mon permis B que depuis un mois. Rangez ces fusils d’assault (oui, le Gripen au fond, aussi).

Corporate Finance, par Franklin Allen, Wharton/Penn

C’est un tweet qui m’a mis la puce à l’oreille :

Et effectivement, le monsieur semble très intéressant. Il met un tout petit peu la pression dans la vidéo de présentation en rappelant le public habituel de ce cours (MBA – Finance 6.11, tout d’même), mais ça va, on gère :

La date du cours n’est pas encore connue, mais pour l’ancien étudiant en Microéconomie à Toulouse que je suis, il est particulièrement bon de renouer avec la sensation que les gens en question ne sont pas là pour tricoter, et que ça va mouliner sévère de la yaourtière, si j’puis dire.

Mes deux premiers cours commençant fin janvier : Innovation, et Réseaux sociaux (pour de vrai)

A force de traîner avec demander des conseils à des entrepreneurs bruxellois ou de boire des bières avec un binôme statisticien-historien spécialisé en Digital Humanities, il fallait s’y attendre : la lente descente, la compromission ; j’ai BESOIN de retoucher même de loin à la théorie solidement documentée et aux racines profondes que confère l’expérience de terrain. Je sens que parler dans ce contexte de réseaux au sens noble, scientifique, du terme et de processus d’innovation dans l’entreprise va me stimuler bien comme il faut.

Avoir des idées certes, mais savoir d’où elles viennent, en somme.

La poire pour la soif

Pour moi qui peine dès qu’il doit passer en éditeur HTML pour ne serait-ce que poster ici, le meilleur était encore à venir.
Je n’ai jamais fait l’effort d’apprendre à coder. J’ai de vagues notions d’algorithmique, je sais comment se débrouiller d’un forum phpBB à un WordPress chichement agencé, mais ça s’arrête très vite là.
Alors je dois avouer qu’au moment de cliquer sur “Sign Up” pour m’inscrire à Computer Science 101, Stanford après avoir vu cette vidéo, j’étais tout fou.

De manière pratique, je me suis organisé pour que la charge de travail prévue ne dépasse pas 10-12h par semaine (certains mois on descend même à 5), en fonction des cours se chevauchant. Ça me semble tout à fait raisonnable dans mon cas particulier.

Un dernier détail, et non des moindres : à de rares exceptions près, les cours en question donnent tous droit en cas de réussite aux examens finaux à un certificat signé de l’instructeur. On est encore loin de la conversion en ECTS, mais tout d’même.

Et bien sûr, si je vous ai donné envie de me rejoindre dans une classe ou l’autre, faites moi signe ; on montera un groupe d’étude.