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#sanschichips Épisode 1 – Rencontre actée avec Baptiste Ridoux

Si on ne t’a pas dit, j’ai commencé un podcast. Disponible à peu près partout sauf pas encore tout à fait sur Apple Podcasts. Ça s’appelle #sanschichips, et ça fait partie de la famille Amour, Gloire et Chips. C’est la faute de Damien (qui est suffisamment cool pour que je copie quand il trouve des thèmes wordpress cools).

(Petit lien à l’ancienne vers l’épisode vu qu’il semble que ça mouline un peu entre wordpress et anchor)

Notes à liens en construction, parce qu’il y a beaucoup :

 

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Peinture encore fraîche

Non tantum je fais la grosse feignasse un bon six mois pour relancer ce blog, sed etiam les finitions ne sont pas encore très au point.

Mais je te remémore tes cours de latin, et ça, il faut bien l’avouer, ça n’a pas de prix.

Photo : Flickr CC-BY blumpy

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Lost In The Trees – “Red”

Lost In The Trees – “Red”

La délicieuse et douce provocation du titre du tout prochain album. Les sensations qui se passent d’explication. Encore !

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Back to the green little guy

J’avais un HTC sous Android. Il m’a lâchement abandonné durant la première demie-heure d’un voyage en train qui devait durer 10 heures et qui a fini par en faire 13 (dont une sur un quai de gare à Saint-Pierre-des-Corps, et une fin de trajet en TGV quatre ou cinq fois surbooké, croyez-moi c’est tout sauf folichon).

Alors j’ai acheté un iPhone 4. Au début réticent, je fus vite conquis, surtout une fois que Germain m’ait montré le fabuleux Tweetbot, et que Michaël fasse plein de beta-tests de l’appli STIB (les transports en commun bruxellois) sous iOS.

Et puis on me l’a volé (2011, ta douce saveur jusqu’à la dernière goutte).

*

Alors j’ai ressorti mon vieux HTC du carton de retour de réparation pour la 1e fois en 6 mois, la mort dans l’âme et le portefeuille trop léger pour m’acheter un iPhone 4S.

Autant vous le dire tout de suite, le retour est dur. Très dur. Beaucoup d’habitudes devenues naturelles sous iOS me font comprendre tout ce qui me manquera désormais sur n’importe quel smartphone avec lequel j’aurais envie de jouer, garder le contact avec amis et connaissances, m’informer et travailler.

Ci-dessous, une liste non-exhaustive, de certaines fonctions ou apps qui me manquent cruellement en ce moment pour faciliter mon retour sous Android, ou pour lesquelles je n’arrive pas à trouver d’équivalent satisfaisant. Je compte donc lamentablement sur vous.

1. Client twitter

– J’ai essayé rapidement hier soir le nouveau Twitter, dit “Let’s Fly”. Il a deux défauts majeurs : continuer à considérer les listes comme une fonction désuète planquée dans un coin et inutilisable en l’état en timeline alternative, d’une part ; ne toujours pas permettre de séparer retweets et mentions dans “@connect” (sans parler de l’accès foireux aux messages privés), d’autre part.

– Ayant de vagues souvenirs d’usages de potes androideux, j’ai relancé Twicca. Plein de bonnes choses, certes. Mais rien au niveau d’un Tweetbot, dont je rappelle la fonction la plus puissante au passage : la gestion des listes, tant au niveau de l’affichage et du suivi que de l’ajout / retrait rapide d’un twitto à l’une d’elles.

Je dois cependant admettre que sous Twicca, le raccourci vers une liste est utile pour un usage “TL alternative” comme le mien, mais ce n’est pas encore ça.

– Je n’ai pas encore eu le temps de jeter un œil au nouveau Tweetdeck version Android, vos retours m’intéressent.

2. Sécurité

– Un anti-virus est-il pertinent ? Le(s)quel(s) utilisez-vous ?

– Je cherche un outil complet de localisation / sauvegarde et rapatriement de données / effacement complet des données / blocage du téléphone, vous l’aurez compris, en cas de… vol.

– Un outil de type “porte-clefs” ou “mot de passe global”, où stocker tous les mots de passe que j’utilise via un master, le tout solidement crypté.

3. “Read It Later”

J’utilisais beaucoup Instapaper sous iOS, je cherche la façon la plus efficace de le faire fonctionner sous Android (le Market regorge d’app liées, vos retours sur les plus efficaces seraient utiles), pour sauvegarder des liens ET pour les lire.

4. Synchronisation

Utilisant un MacBook Pro, je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais iTunes me manque terriblement pour synchroniser mon téléphone avec mon laptop et/ou une quelconque solution de type “cloud” (ça va les rires au fond, ça va).

Une solution simple et rapide, via USB et/ou Wi-Fi, pour synchroniser contacts (Google ET Carnet d’adresses Mac OSX), photos et applis commence à devenir vitale pour moi. C’est sûrement la partie que j’ai le moins exploré par moi-même, je dois avouer que la flemme me gagne lentement mais sûrement.

5. News, infos, culture

Un petit tour de vos applis Android préférées, que ce soit de l’info pure (journaux, agences), ou du culturel de type dictionnaires ou base de données imdb-like, déjà installée (Littré ? Dictionnaires bilingues ?), serait plus qu’utile.

*

Me voilà à nouveau dans la peau du noob de smartphone. C’est très désagréable. SAUVEZ-MOI, BORDEL !

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Dark Dark Dark – “Something For Myself”

At some point, what you really need, and deserve, is some random tiny piece of a huge egoism cake.

(Also, please, come back to Brussels, lady and gentlemen.)

darkdarkdark:

(Dark Dark Dark “Something For Myself”, Live From Abbey Road studios in London)

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Choisir et partir

Disclaimer : Texte moyennement intéressant si tu n’es pas moi, mais j’ai une excuse, je l’ai commis dans un train.

Qu’est-ce qui est important, qui l’est suffisamment pour que cela s’impose de soi-même avec simplicité ?

Qu’est-ce qui mérite de se voir allouer les efforts appropriés à ce niveau de priorité ?

Aujourd’hui, ma vie manque de sens. Par un cheminement étrange, comme tous les cheminements de vie, j’arrive à un point où je sais qui je suis, et à peu près ce que je ne veux pas faire ou être. J’ai pris conscience que tous les possibles ne seront pas éternellement devant moi de manière assez brutale en début d’année, qu’il va falloir réduire le champ, ou à tout le moins le limiter temporairement pour ne pas battre l’air inutilement.

Reste à se mettre en chemin.

Il y a cette envie de déménager, qui commence à se préciser sérieusement, comme toujours à l’approche de la marque fatidique des trois ans quelque part, qui sera réalisée en novembre de cette année pour mon temps à Bruxelles.

Il y a des découvertes, des rencontres. Cela fait bien trop longtemps (6 ou peut-être 7 ans maintenant) que je ne peux plus répondre « oui, évidemment » quand on me demande à mon arrivée quelque part si c’est ‘pour une femme ?’, et que je ne peux plus m’amuser des sourires mal entendus de ceux qui n’ont jamais osé, ensuite.

Il y a le manque de la mer ou de la montagne, ou des deux.

Il y a l’envie du retour à un terroir particulier, différent, multiculturel, mais bien dans ses pompes. L’envie d’un vrai métro (la faute à Toulouse, aujourd’hui).

Qu’est-ce qui va faire que je vais franchir le pas cette fois-ci, ne pas partir sur un malaise mais sur une envie ?

Crédit photo : Flickr CC compujeramey

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Slow Clap is the new Facepalm

Un lien, un descriptif lapidaire, retweeté, c’est-à-dire partagé, par un pote que l’on sait friand de la vanne percutante : ça commence souvent comme ça, le LOL, la franche poilade, sur twitter. La curiosité et la confiance en la recommandation par les pairs, pour s’assurer le quota de rire qui détend.

Et puis parfois, on peut tomber sur quelque chose de très drôle, certes, mais qui fait également réfléchir quelques instants. C’est ce qui vient de m’arriver, avec la découverte de « Slow Clap For Congress », une initiative de citoyens américains désireux de faire comprendre avec un peu d’ironie et un chouette sens de la mise en scène minimaliste, que la dernière séquence liée au plafond de la dette n’était pas exactement à leur goût.

“Dear Congress,

For your leadership, your maturity,
and your inspiring ability to perform the basic duties of your job,

We applaud you.”

Quelques exemples que je trouve superbes d’ironie :

Je suis né et j’ai grandi en France, de parents anciens militaires de carrière. Aujourd’hui, je vis à Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique, Union Européenne. Ce cadre prédispose peut-être à un goût accru pour la chose publique, ce qu’elle signifie, comment elle doit être respectée un minimum, et pas seulement les jours de pluie dans la cour des Invalides, devant des cercueils recouverts d’un drapeau, pour faire bon ton.

L’approche de l’élection présidentielle française, l’an prochain, et les premières interviews généralistes ou analyses sur des sujets qui me tiennent à cœur, me navrent. Les journalistes sont au travail, mais les politiciens ne sont simplement pas au niveau. Tellement loin d’y être.

Les sorties stupides, à l’affût de la moindre connerie populiste qui fera mollement le buzz, par quelques spécialistes du genre, m’ennuient, me font mal au pays, à un point que j’en deviendrais hargneux, presque. Evidemment, avoir une sensibilité politique de type « centre-gauche » (cherchez pas, c’est tellement démodé qu’il n’y a plus de partis sérieux pour ça en Europe), en 2011, je cherche la merde moi, aussi.

J’ai très envie de faire comme Jesse, en somme :

Crédits photo “Facepalm” : CC Flickr Joe Mott 

D’après un RT original et un fou rire provoqués par @jimmacfly

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Mords sur ta chique

« Mords sur ta putain de chique ». C’est par ce belgicisme ampoulé qu’un ami (pas au sens facebookien du terme. Non, tu sais, les gens avec qui tu bois quand ça va, mais aussi quand ça ne va pas, ceux avec qui tu vas écouter de la musique et bien manger. Et parfois tu ne bois pas, tu te parles franchement. Et parfois tu fais les deux, certes), c’est en ces mots imagés qu’un ami, disais-je, me résumait il y a quelques nuits cette période de ma vie et les conneries qui vont avec.

Même à 4 grammes de sang dans l’alcool, le belge est en effet souvent capable d’une fulgurance rare. L’entraînement, sûrement.

Passons sur cette apologie de la boisson qui, bien que subtile, pourrait effrayer, et expliquons tout de go le sens de cette belle locution, peut-être sibylline pour toi, hypothétique lecteur d’outre-Quiévrain ou d’ailleurs.

« Mordre sur sa chique », c’est, en un mot comme en cent, encaisser. Se retenir de l’ouvrir, continuer, avancer en serrant les dents, en mâchonnant sa « chique » (chewing-gum) pour qu’on ne t’entende pas trop grommeler. « T’occupe et trace », « garde le cap et patiente ». Et bosse, bosse, bosse ; améliore-toi et améliore le monde. Il est comme ça, le belge. Pire que Courage Wolf, et à 4 heures du mat’.

Faut dire qu’il vient d’un pays où en dehors de cette philosophie simple et efficace, point de salut. Tu attends pour tout, à Bruxelles, tu as besoin d’une patience affûtée. Tu attends qu’un gouvernement daigne se former plus d’un an après les élections en essayant de ne pas oublier les bruxellois dans le débat. Tu attends que ton facteur daigne comprendre, au bout de presque 3 ans, que vu que tu commandes pas mal sur le net, ça serait sympa d’utiliser ces saloperies d’avis de passage, bordel. Tu attends un métro 15 minutes en heure de pointe en soirée, tu attends qu’au moins un bus de banlieue prévu sur 3 daigne desservir ton arrêt. Tu attends que certains films sortent enfin (ou plutôt, jamais) ou restent plus d’une semaine à l’affiche. Tu attends Spotify. Tu attends que l’administration te réponde en moins de 6 mois. Tu attends l’été. Ce qui fait que tu attends souvent pour rien, en Belgique. Faut bien s’occuper de sa vie en attendant.

Mais revenons à notre loup.

Je ne t’ai pas dit, mais c’est vrai que ces temps-ci, je déconne pas mal. Je glisse, je dérape. Je cherche sans succès ma position de contre dans la Horde, je bloque mal, je dévisse, je me luxe l’épaule. Et je perds des gens en route.

J’ai plein d’excuses très bien rangées, qui m’emmerdent d’un ennui mortel, donc bien au fond, je n’ai pas envie de les détailler exhaustivement au monde entier.

Le Vent passe, et je ne fais pas le poids, nerveusement, mentalement, physiquement, et c’est tout. Sûrement que c’est nul, que tout le monde y arrive sauf moi. Oui, et alors ?

Alors le belge, ça l’énerve, il ne comprend pas. Et tu n’arrives pas à lui expliquer, parce que bien au fond, il a sûrement raison, tu aimerais bien suivre son conseil sans réfléchir. Mais à un moment, simplement, tu dis juste « ¡Ya basta! », sans crier, sans volonté de faire le malin, tu fais vachement plus spectaculaire quand tu veux faire le malin ; pour pouvoir récupérer ton souffle sur le bas-côté. Et cracher ta chique, parce que si tu continues, tu vas te péter la mâchoire et le reste, ou des gens. T’es désolé, mais c’est comme ça. Et faut bien être belge pour confondre la fierté gasconne avec la fatigue. C’est simple pourtant : si ça ne nous fait plus sourire, ce n’est pas de l’orgueil.

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L’Taulier.

Bientôt ici, un dépoussiérage de printemps de bon aloi. Que c’est donc original en diable !

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Cinquante-huit

Cinquante-huit. On n’y fait pas vraiment attention. Ce n’est pas impressionnant, pas censé être notable.

C’est très con comme chiffre, quand on y pense. Même pas foutu de faire un compte rond, ou de faire référence à quelque chose. C’est beaucoup moins bien que quarante-deux, par exemple. C’est d’un banal !

Cinquante-huit ans. C’était l’âge de mon Père, depuis six jours.

J’ai oublié de l’appeler pour son anniversaire.

On n’y fait pas vraiment attention dans la famille à vrai dire, ce n’est pas si important. Une semaine sans prendre de nouvelles, ça passe vite. Une grosse grippe, c’est la saison, et il ne parle pas facilement de sa santé, va rarement chez le médecin, ne veut pas entendre parler d’un arrêt-maladie. Et puis on a sa vie, ses problèmes. On est un peu loin. On a tout un tas de jolies excuses toutes prêtes à servir.

Il est mort hier.

Comme ça, fragilisé en deux semaines, emporté en une nuit, effacé.

Ils ont parlé de son cœur.

*

Cinquante-huit, ça met en colère. Plutôt tempêter que pleurnicher, après tout.

C’est la mesquinerie d’une administration qui n’avait même pas le début d’un « désolé » convaincant à fournir pour faire avaler la pilule du « deux à trois ans de plus parce qu’on n’a pas su gérer, mon bon monsieur » à quelqu’un qui passait déjà sous les métiers à tisser industriels pour nourrir sa famille à treize ans.

Pas qu’on soit vraiment surpris, étant donné que c’est la même administration qui lui demande plutôt deux fois qu’une s’il est bien Français quand il faut renouveler une carte d’identité, parce que ma grand-mère a eu le mauvais goût de le faire naître à Mouscron, ces lointaines tropiques, dans la rue de l’autre côté de la frontière. On ne lui avait pas posé la question avec tant d’insistance pour l’émanciper à dix-sept ans, quand il a demandé à partir servir son pays sous les drapeaux.

Soyez contents, on est assez mauvais au jeu dans la famille. Vous ramassez le pactole, donc, puisque cinquante-huit, ça n’est pas assez pour avoir eu le temps de profiter un peu de cette obscène loterie. Heureusement, le plaisir du second tirage -assurances, notaires- reste intact.

*

Cinquante-huit, cinquante-huit, cinquante-huit.

Les traverses, les arbres du bord de voie, les roues et le moteur poussif de ce train merdique improbable de la France profonde qui me ramène chez mes parents ; tous ont cet insupportable mantra à la bouche.

Cinquante-huit ans, dont trente-et-un à aimer Maman, et trente à essayer de me transmettre à sa façon un exemple, une attitude. Des doutes, aussi. La valeur absolue de la passion et de la volonté d’excellence, comme remparts face à la médiocrité du monde et des gens, pour trouver un peu de sens.

L’honneur de subvenir aux besoins des siens. Parce qu’on n’a pas le droit de se permettre de faillir, jamais. Un orgueil brut, à vif, qu’on transforme en force qui va, qui se lève le matin, et qui se tient debout, qui fait face, qui ne recule pas. Parce que. Par amour des seuls qui comptent vraiment, sans le dire : les mots sont inutiles quand on fait.

C’est ça, avoir du cœur, et s’en servir. Un peu trop, jusqu’à l’user.

*

Repose-toi maintenant, Papa. Plus longtemps qu’un demi week-end ou qu’une nuit de six heures d’anxiété entre deux journées sur la route. Un peu trop loin du canapé du salon un dimanche après-midi, et de nous.

Je vais continuer à courir après les mots, les pages, les livres que tu aimais tant. Pour tous ces mots qu’on n’a jamais réussi à se dire calmement, pour ceux qu’on n’aurait pas dû se dire, ou pas comme ça. Pour les mots inutiles et dérisoires, les mots qui cachent ce qu’on ressent vraiment, qui sont pratiques ; la météo, l‘argent, le quotidien, les brunettes. Pour les mots que Maman essayait de porter de l’un à l’autre quand on n’y arrivait vraiment pas entre nous seuls, trop cons pour céder.

Pour tous ces mots d’avant, et pour ces mots-ci qui me restent en travers de la gorge, maintenant, et que je balance à la gueule de l’indifférence des connectés, simplement pour que ça sorte.

Mais il y a bien plus important que les mots.

Je vais faire, faire encore plus. Tout faire. Aimer. Rester debout. Saisir la vie au collet, la secouer jusqu’à ce qu’elle comprenne quelle erreur c’était de vous priver Maman et toi de la joie simple et amplement méritée de quelques années de calme, après, demain.

C’est tout ce que tu as trouvé pour finalement me pousser à passer à la vitesse supérieure -la tienne- ?

Tu gagnes. J’ai compris, je crois.

Pour la ponctualité, je ne peux rien te promettre, par contre. Partir très en avance, je ne suis toujours pas convaincu.