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Coworking Gigolette influente Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con

Ce qui change dans ta vie avec le coworking

Après cinq ans de travail acharné de documentation personnelle plus ou moins ordonnée, de rencontres et de pratiques du coworking, il est temps de procéder à une restitution. Premier d’une série (ou pas), ce billet va permettre de poser quelques traces dans un coin propre, d’où je viens et où j’espère me rendre dans cette communauté européenne et mondiale. Et surtout, détailler quel est son impact sur les écosystèmes de l’innovation et ceux qui font plus que prononcer ces buzz words, qui les vivent.

A chaque fois qu’on me demande d’expliquer ce qu’est le coworking pour moi, je repense à cette photo.

Laptop Superstar, Coworking Europe Conference, Barcelona, nov. 2013 — Curtesy of Stefano Borghi www.stefanoborghi.com
Laptop Superstar, Coworking Europe Conference, Barcelona, nov. 2013 — Curtesy of Stefano Borghi www.stefanoborghi.com
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Gigolette influente

Ainsi Fonds… Découverte de La Chaux-de-Fonds

Qu’as-tu comme image de la Chaux-de-Fonds ? Nous n’en avions aucune jusqu’au week-end dernier.

Eric Tissot, responsable de la communication de la Ville, a accroché dans son bureau une citation de Plonk (ou Replonk) : “Ce n’est pas que la Chaux-de-Fonds a une mauvaise image, c’est que personne ne sait qu’elle existe.” Il s’ingénie donc à changer cet état de fait en invitant des blogueurs pour découvrir sa ville et ses trésors dont on ignore l’existence. Nous (donc shalf et funambuline) avons joué le jeu avec plaisir, et nous allons vous en parler plusieurs fois dans les jours/semaines qui viennent. Il y aura ici des tags dédiés, et funambuline mettra tous les articles sur la page Ma Romandie au fur et à mesure que nous les publions. Ce premier billet, nous avons décidé de le faire pratique et à quatre mains (ce qui est loin d’être pratique, mais je on s’égare).

Dans les billets suivants, nous digresserons avec moultes circonvolutions sur les “détails” qui nous ont charmés : on vous parlera d’histoire et d’urbanisme, de vin et de bière, de bonne chère et de lit confortable, de musée et d’horlogerie (un peu quand même), de Plonk & Replonk (surtout Replonk), bref des contrastes de la 3e ville de Suisse Romande (ça non plus nous ne le savions pas).

Ho, des pièces de montre

S’y rendre

La Chaux-de-Fonds est à 25 minutes de Neuchâtel, qui est elle-même à 45 minutes de Lausanne, donc tu ajoutes 5 minutes pour changer de train, et hop, en 1h15 tu y es. Depuis Lausanne c’est donc plus rapide que Berne ou Sierre (tu auras deviné que c’est un conseil made in funambuline, shalf n’a aucune idée du temps qu’il faut pour aller “là-bas”) ; ce qu’on va te raconter dans nos prochains articles est donc visitable en faisant un aller-retour dans la journée depuis à peu près n’importe où en Suisse Romande. Si tu habites ailleurs, ce n’est pas notre faute.
Sur place, les lignes de bus sont très faciles à comprendre, mais le “centre de la ville” -on y reviendra- mérite que l’on s’y perde à pied. Nous n’avons pris le bus que pour nous éloigner, et ce n’était pas vraiment nécessaire : on peut très bien se contenter de ses petits pieds, qu’on aura pris le soin de ne pas laisser à la maison.

Autant t’y habituer, ils en ont quand même pas mal du genre là-bas

A voir absolument

Même si tu ne sais rien sur La Chaux-de-Fonds, tu as au moins entendu parler du côté métropole horlogère ? Et même si les montres ne sont pas ta passion, le Musée international d’horlogerie est tout à fait intéressant à visiter. La muséographie s’éloigne très rapidement du côté “OMG ce mécanisme est incroyable, fabuleux et précis et cette montre est so exclusive” pour nous faire réfléchir sur le temps qui passe et qui a modelé nos sociétés récentes.
Il y a en ce moment (jusqu’au 30 septembre 2012) une exposition temporaire intitulée Automates & Merveilles partagée avec les musées du Locle et de Neuchâtel. La Chaux-de-Fonds accueille la partie robotique (et il y a un R2D2).

Si le côté musée te gonfle, ou que tu as moins de temps, il y a l’Espace de l’urbanisme horloger (rue Jaquet-Drot 23) qui n’a l’air de rien, mais qui explique de manière très claire, en 15 minutes, le caractère particulier de cette ville.
La muséographie est passionnante, en particulier le spectacle multimédia projeté au sol. C’est également le point de départ des visites guidées de la ville (dont on vous reparlera dans un prochain billet) qui permettent de découvrir soit le patrimoine horloger, soit l’Art Nouveau (et le Style Sapin, spécialité locale, n’a RIEN à voir avec les cercueils même si tout le monde vous dira d’aller visiter le Crématoire sans que ce ne soit une blague, on ne rigole pas avec le Style Sapin), soit Le Corbusier, enfant du pays.

2012 est justement une année anniversaire et il y aura plusieurs expositions consacrées à cet architecte, en particulier Le Corbusier et la photographie, au Musée des Beaux-Arts dès le 30 septembre 2012.

Au détour d’une rue

Une fois que tu as bien crapahuté, il te faut un lit pour la nuit

Pour loger, nous avons été invités dans une chambre d’hôte qui mérite un billet à elle toute seule, le “Pont 8” (rue du Pont n°8, c’est des malins les Chaux-de-fonniens, Chaux-de-fonniers, Fond-de-chauxiers gens du cru). Nous ne connaissons pas les hôtels de la ville, mais l’Office du tourisme se fera un plaisir de vous renseigner. Il se situe dans la tour Espacité, au centre de la rue principale (surnommée “Le Pod”). Tour au sommet de laquelle vous pouvez grimper en ascenseur afin d’avoir une vue aérienne très impressionnante.

Et en parlant de hauteur, n’oubliez pas que La Chaux-de-Fonds est une ville de montagne, elle se situe à plus de 1000 m, il y fait donc frais le soir et le soleil peut y taper très fort dans la journée (funambuline a attrapé un coup de soleil en se prélassant sur une terrasse, elle a le bronzage d’un routier, c’est charmant).

Une dernière information : les habitants sont stressés, désagréables, bougons, sans humour, particulièrement agressifs…

C’est évidemment tout l’inverse, et nous ajoutons qu’ils sont gourmands (quelques bonnes adresses dans un prochain billet) et facétieux. Pour exemple ces petits chiens verts et rouges qui servent de banquettes, disséminés dans la ville, qui nous ont intrigués dès notre arrivée… ils servent simplement à indiquer à nos amis à quatre pattes où ils sont les bienvenus… ou pas.

Mobilier urbain de bon goût, pratique et plein d’humour, voilà qui résume à merveille cette ville dont nous allons encore vous saoûler parler pendant quelques billets.

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Maintenance & Annonces

Pedo mellon a minno

Salut les filles.

Puisque mon dossier de brouillons déborde de façon indécente, il est temps de vous dire ce que je vais essayer de faire ici pour la seconde moitié de l’année.

Tout d’abord un petit point technique : elle évoluera, mais la page d’accueil du site est… une page d’accueil (owi tu ne l’avais pas vue venir celle-là). Le blog en lui-même se trouve donc ici : Parfois je reste éveillé.

Avant tout, on va essayer de parler de choses très variées. Je n’ai pas de ligne éditoriale pour brider ma curiosité dans la vie quotidienne, je ne vais donc pas m’en imposer une ici.
En vrac et dans le désordre, on causera :

Gaming
– Médias Sociaux
Musique, live et enregistrée
Bouquins et ciné.
Gastronomie
– Découverte de la Suisse Romande, principalement Lausanne, mais pas que.
– Souvenirs de Bruxelles
– Macramé (non, j’déconne)

Ça devrait déjà nous occuper un petit moment.

Commençons par un cadeau pour vous faire oublier la poussière, les câbles qui dépassent et la peinture pas terminée. Merveille du SEO :

Les blogs qui ressemblent à une chaire professorale ayant le don de m’emmerder profondément, j’espère vous lire nombreux, drôles et pertinents dans les commentaires, c’est fait pour ça.

Gros bisous. A tout de suite.

PS : Le titre est évidemment une subtile référence, qui veut dire en gros : “Viendez les copains, on va jouer à jouer.”

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Une chanson chaque jour rallonge le parcours

Pour les malheureux devant me supporter sur twitter ou facebook, vous aurez remarqué que je link ou retweet souvent un site en ce moment : One Song, One Day.

Mais pourquoi-t-il donc ma bonne dame ?, inquiquerez-vous à raison (du verbe “inquiquer” -un copyright So-, “action de s’interroger avec le sourcil du doute constructif : +Hein ? Qui ? Que ?+”). Ruinons ici tout suspense : il se trouve qu’on m’a proposé de rejoindre l’aventure pour ce début d’année, et que j’ai accepté.

One Song, c’est tout d’abord Cécile, qui postait une chanson par jour (les plus subtils avaient déjà percuté le concept) depuis environ deux ans. Et puis en fin d’année dernière, la lassitude s’est un peu installée, elle voulait arrêter. Faut dire que Cécile est un peu hyperactive, et qu’elle a plein d’autres trucs en cours à côté, en plus de son boulot.

C’était sans compter sur ses potes bruxellois, et les potes de ses potes. Nous sommes donc maintenant trois, en plus de Cécile, à proposer la musique que nous découvrons chaque jour :

Yann a la lourde tâche de s’occuper de vos débuts de semaine ; Mateusz essaye de faire en sorte que vous passiez à travers les mercredi et jeudi avec du bon son dans les oreilles ; Cécile s’est réservée le départ en week end ; et votre serviteur a le plaisir de sonoriser vos réveils de 14 heures du matin les samedi et dimanche.

Le principe est simple : se faire plaisir, et partager la musique que nous trouvons dans les recoins des internets participatifs, au hasard de nos pérégrinations du moment. Pas de limite de genre, de la reprise country à la J-pop. On ne va pas vous mentir, nous avons tous une tendance certaine à pencher du côté de l’indie folk / rock, tout d’même. Et comme on est un peu 2.0 sur les bords, rien qui ait plus de six mois.

Un petit aperçu de la sélection depuis le début du mois ? The Dø, Lykke Li, Noah and the Whale, Emily Jane White, Mogwaï, Rivers Cuomo, Anamanaguchi, Indian Jewelry, Jujiya & Miyagi, Iron and Wine, Yeasayer, Nóra, Adele, Mister Heavenly…

Voilà, on vous attend nombreux, parce qu’on ne se casse pas le cul à fouiner pour dégoter du bon matériel à esgourdes pour que le monde s’en foute. Quand même.

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Originalement, Inception

Bon déjà on va écluser le point central immédiatement : va. le. voir.

Je vais t’expliquer un peu pourquoi, mais réserve ta place pendant ce temps.

 

C’est toujours très irritant les films où absolument TOUT le monde à part trois aigris (toujours les mêmes, à croire que le ciné faudrait qu’ils songent à arrêter), et ton beauf qui aime toute la filmo de Michael Bay, te disent d’y foncer. Oui, je sais, moi non plus je n’aime pas ça en général, ça me donne envie de détester juste par principe. Et pourtant.

 

Faut bien dire, et c’est ce qui pourrait te faire te tromper sur Inception au premier abord, le scénario n’est pas inutilement tarabiscoté. Non, c’est juste que pour une fois il y A un scénario. Oui je sais, ça choque, on ne se souvenait limite plus de l’impression que ça faisait, ces derniers temps. Et rien que ça, putain que c’est bon. Ça nous manquait.

Tu n’auras pas vraiment à te prendre la tête à l’apéro après avec les potes, tout est balisé, limpide, un peu trop peut-être si tu veux faire la fine bouche. Mais c’est tellement bien fait.

 

On va rapidement te vendre la photo impeccable, le montage tellement chirurgical que c’en est limite indécent sur une telle longueur, la scène du baiser intelligent, celle du mécano mental d’apprentissage d’Ariadne dans un Paris déstructuré.

 

Arrêtons-nous quelques instants sur les « scènes de combat ». Et bien justement. Elles sont en place, surtout pas sur-vendues comme c’est beaucoup trop souvent le cas. Les plans-séquences de quatre minutes de fusillade vont te sembler bien fades à l’avenir. Oui, dans Inception, les mecs qui tiennent un flingue savent rêver, viser, et tuer avec.

Et la scène du couloir de l’hôtel sera sûrement légendaire dans la filmo de Gordon-Levitt dans quelques années, tellement c’est un bonheur de découpage chorégraphique.

 

Faut quand même parler un peu de la façon de traiter le sujet du rêve. Si je ne dois retenir que deux éléments bluffants : le temps qu’il faut pour s’enfoncer dans le rêve profond et le rôle central de l’Architecte pour stabiliser suffisamment le contexte pour que ce soit possible, mis en parallèle de façon ô combien fine avec le moment brutal du réveil, ou de la remontée progressive, par le kick et tout ce qu’il implique. Qui eut cru qu’il soit si difficile mais central de savoir bien tomber dans son sommeil. C’est bien vu, c’est tout.

 

Voilà, on voudrait bien te faire un truc un peu rageux, un peu « oui mais bon y’a quand même une petite déception, vite fait ». Mais c’est juste pas dans l’ambiance. Va, vole, fonce le voir, et nous venge de toutes les daubes qu’on s’est coltiné depuis Matrix : la comparaison est sûrement un peu facile, mais je vais quand même avoir du mal à me dire que je vais voir une merde la prochaine fois que je vais revoir un « WB » noir sur fond blanc au générique. Ça commence à être une putain de marque de fabrique bien rassurante, ou en tout cas maintenant on m’y a fait croire. Et pourtant j’étais réveillé. Hum, où est mon totem ?

== publié sur sens critique. ==