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#MyTopTenBooks : que donnons-nous à voir ?

Qu’est-ce qu’on partage quand on présente au détour d’un tweet sa sélection arbitraire et la plus spontanée possible de dix livres ?

Les dix livres à lire absolument ? Les dix sans lesquels notre vie n’aurait pas été la même ? Les dix que l’on relit régulièrement, ceux qu’on n’a jamais réussi à relire ? Les dix qu’il faut avoir lu pour avoir une chance de vous comprendre ? Compliqué. C’est intime, une liste de livres. Ça creuse profond. Ou au contraire c’est un pied-de-nez.

Dans mon cas, qu’est-ce qu’on se met sous la dent ?

Les armes secrètes, Julio Cortázar.

Certaines nouvelles changent une vie. D’autres élargissent l’horizon. Cortázar fait tout ça, et mieux.

“Alors Dédée a dit qu’elle allait préparer du nescafé. Cela m’a fait plaisir de voir qu’ils avaient au moins une boîte de nescafé. Quand on a une boîte de nescafé, on est pas tout à fait dans la misère noire. On a encore de quoi tenir un peu.” — Extrait de “L’homme à l’affût”.

A Little Larger Than the Entire Universe, Fernando Pessoa.

Je cherchais Le livre de l’intranquilité, et pas moyen de remettre la main dessus.

Pessoa, c’est l’auteur que tu as envie d’envoyer à la gueule par brouettes aux incultes qui parlent trop, à ceux qui n’ont jamais connu la lumière de fin de journée sur Lisboa, ceux qui ne connaissent pas la saudade, la culture d’un peuple de la mer qui vient de loin. Les bas-du-front qui te parlent de carreleurs et de poils. Sombres cons.

Ruy Blas, Victor Hugo.

Central. Le drame romantique, la bataille d’Hernani… Hugo au sommet de son art dramaturgique, avec une préface au moins aussi importante que la pièce elle-même. Il y avait à cette époque les génies capables de changer une manière séculaire d’écrire pour la scène, et ceux encore plus géniaux capables de l’expliquer aux autres.

Et puis le thème. Grandeurs et décadences du pouvoir, des hommes qu’il transforme. L’amour, et ses stupidités comme ses grandeurs. Et puis l’Espagne, celle du grand siècle. J’ai étudié cette pièce en usant mes jeans sur les chaises d’un lycée du Sud-Ouest, je me souviens encore de ma phrase d’introduction de la dissertation qui me valu 17/20 au Bac. Je vivrais deux ans plus tard dans une ville où ceux qui avaient fuit Franco et leurs enfants changeaient l’art et la façon de vivre.

Reproduction d'un dessin de Benjamin Roubaud, 1842. "La Grande Chevauchée de la Postérité".
Reproduction d’un dessin de Benjamin Roubaud, 1842. “La Grande Chevauchée de la Postérité” (Domaine Public, via Wikimedia Commons)

Les neuf princes d’Ambre, Roger Zelazny.

Rentrer dans un univers, s’y laisser draper, en tellement peu de mots que c’en est vertigineux.

Le sens du poil, Flipflap von Bonpourtonpoil.

Un jeune auteur sur fond bleu à la lolfluence décisive.

La Horde du Contrevent, Alain Damasio.

Exercice de style exceptionnel.

La Zone du Dehors, Alain Damasio.

Comme 1984, mais en plus actuel. Appel à la Volte, au refus de ce qu’on pense pour toi, mieux, dans d’autres cerveaux.

The Elephant Vanishes, Haruki Murakami.

Ce recueil de nouvelles m’a appris le sens de l’absurde, là où mes Bruxellois préférés n’avaient que commencé le travail.

Des nouvelles comme “Sleep”, qui commence par cet exceptionnel : “This is my seventeenth day without sleep”. Ou encore :

“Now, of course, I know exactly what I should have said to her. It would have been a long speech, though, far too long for me to have delivered it properly. The ideas I come up with are never very practical.

Oh well, it would have started “Once upon a time”, and ended “A sad story, don’t you think?” (…)

But the glow of their memories was far too weak, and their thoughts no longer had the clarity of fourteen years earlier. Without a word, they passed each other, disappearing into the crowd. Forever.

A sad story, don’t you think?

Yes, that’s it, that is what I should have said to her.” — extrait de “On seeing the 100% perfect girl one beautiful April morning”.

Pour en apprendre davantage sur la solide culture musicale de l’auteur (qui a aussi tenu un club de jazz dans une de ses vies), je recommande chaudement l’excellent “Haruki Murakami and the Music of Words”, par Jay Rubin (Vintage, 2005).

L’homme précaire et la littérature, André Malraux.

Ma fierté de rat de rayonnages : épuisé et introuvable pendant longtemps (un libraire de mes amis m’apprend à l’instant qu’il vient d’être réédité), j’avais chopé le dernier de la maison Castela aujourd’hui fermée, au coin du Capitole toulousain. La vision du ministre de la culture Malraux, une érudition qui calme un peu. A lire avec un bloc-notes pour toutes les références qu’on n’a pas et qui ne feront pas de mal à acquérir pour devenir un honnête homme de l’art.

Il trône dans ma bibliothèque à côté du best-seller de Joël Dicker, pour rigoler.

Sept jours pour mourir, Ingrid Black.

Le dernier livre que j’ai emprunté à mon père de son vivant, le dernier d’une glorieuse et longue série. C’est stupide, il avait une collection de polars tous plus brillants les uns que les autres, et il a fallu que ça tombe sur cette daube. Ironie du bouquin qu’on picore un soir sur une étagère.

Le Seigneur des Anneaux, J.R.R. Tolkien.

Lu tous les ans de mes 16 à mes 26 ans. Pour la scène de la boule de furie naine qui sort d’une poterne et fait rouler des têtes d’orcs d’un geste alerte dans la boue du Gouffre de Helm, principalement. Cette édition spéciale a survécu au feu et à l’eau, j’y tiens particulièrement.

That's all folks!

Un peu de contexte pour les data lovers :

Le point de vue et l’analyse du mathématicien, de l’historien, et de la femme de ma vie. Ma pile a été soumise trop tard pour faire partie des data traitées, mais ça vaut le coup d’œil tout d’même.

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#HHZrh #2: Why do you go to meet-ups anyway?

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Gigolette influente

Corajoud, c’est le goût

Il y a d’abord la légende.

Le sage dont tout le monde parle, le flâneur lausannois par excellence, le grand maître des chemins secrets, des passages oubliés, des recoins de ville isolés où les voitures ne sont plus qu’un lointain souvenir. Au point où la première inconnue apprenant que je suis à Lausanne depuis peu me conseille ses livres, ou mieux, de participer à une de ses célèbres balades commentées. Ma Lausannoise à moi m’offre d’ailleurs un de ses guides dès qu’il devient clair que je vais m’installer ici.

Une fan alerte en pleine action, soutirant au maître de promenade l'adresse de la destination finale (crédit photo : funambuline)

Dont acte. Après mon premier contact avec l’organisation que déploie la commune de Lausanne dans le cadre de la manifestation Ville du Goût 2012, je rempile pour une découverte de la levure lausannoise dans tous ses états – bières et pains – orchestrée par M. Corajoud himself.

Pour l’instant, la meilleure idée de mon début d’été.

Listons rapidement les endroits découverts ou confirmés grâce à cette promenade intelligente, faite de bouts d’escaliers bien planqués, de raccourcis insoupçonnés et de galleries discrètes, qui a le bon goût de commencer dans mon futur ex-quartier :

– Le Pi Bar, où Bonpourtonpoil veut absolument que nous fassions une de leurs soirées dégustation au plus vite. La plus grosse carte de Suisse Romande (environs 140 bières différentes !), et une indépendance de bon aloi, sans aucun contrat avec les gros distributeurs. La surprise du jour : la Rogue Pale Ale, une bière américaine (ce n’est pas une coquille) à la pression, au genièvre, simplement incroyable.

– La Boulangerie du Valentin (pain au levain), au 66 de la rue du même nom. Madame Grin (ça ne s’invente pas) se fera un plaisir de vous servir ce bon pain à l’ancienne avec le sourire et la simplicité des honnêtes artisans. C’est son fils qui officie au fournil depuis 8 ans, ayant repris la suite de son père.

– La Brasserie du Château : si vous raffolez des bières de type anglais, ne cherchez plus : leur Stout et leur Indian Pale Ale font plus qu’honnêtement le travail. Et comme une levure peut en cacher une autre, vous pourrez manger diverses spécialités à la pâte à pain (leurs pizzas, notamment) pour éponger tout ça. Ils n’ont pas l’air comme ça sous leurs airs débonnaires, mais ils brassent (et écoulent) 80.000 litres de bière par an.

La Panetière (boulangerie – pâtisserie, spécialité de flûtes vaudoises, au moins quinze sortes que l’on s’arrache en venant parfois de très loin), non loin du Café de Grancy, qu’ils fournissent en pain au levain. Madame Bornan, toute timide, laisse le jeune pâtissier nous présenter leurs produits : “je ne suis pas un spécialiste de la jolie dorure à la feuille, mais ce que je fais est bon, honnête, vrai. J’aime mettre en valeur les produits.” On goûtera aussi, s’il en reste, leur “gâteau à la crème”, à se damner (oui, j’aime la crème, KESKIYA ?). Son nom exact m’a échappé, on mastiquait, voyez.

– Le Bar-Tabac (et les bières du Docteur Gab’s, présentées par un des fondateurs de la Brasserie) : on ne présente plus cet endroit aux dingues de bières belges du coin, un des rares qui peut se targuer de savoir servir une Hopus et d’avoir les verres pour ce faire. Les amateurs de bon thé à la menthe y trouveront également plus que leur compte. Attention, ils ferment à 21h en semaine, on préférera y passer une après-midi de congé en compagnie de leur excellent Wi-Fi et d’un large échantillon de presse locale et internationale.

Je ne vais pas vous assommer de liens Foursquare ou Google Maps, vous êtes de grands enfants maintenant, tous ces endroits se trouvent assez facilement une fois qu’on sait ce que l’on cherche.

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En fin de balade, posés peinard au Bar-Tabac une pintje à la main donc (team Tripel Karmeliet), Pierre Corajoud me tend un petit flyer, l’air de rien : “C’est une balade que j’organise la semaine prochaine, y’aura de la bonne musique, et un lieu insolite pour l’écouter”.

C'est pénible à la fin tous ces très moches endroits dans cette ville (crédit photo : funambuline)

Effectivement. Au beau milieu de l’herbe fraîchement coupée d’un petit parc, vue sur le Lac et ambiance de Little Montmartre, le Cookie Shine Quartet (basse, guitare, sax alto et chant) reprend avec entrain devant 130 personnes les standards accessibles, pas vraiment tous jazz, de Sunny à Make You Feel My Love “par Bob Dylan et Adele”. Pour conclure, un Crazy, Gnarls Barkley, terriblement enjoué et sincère, Matthieu (basse et chant) et Mélanie (chant) se renvoyant joliment la balle et le micro. Ces quatre musiciens en devenir font partie de la section pré-professionelle de l’EJMA, partenaire de la manifestation, et s’en sortent très honorablement.

Fin de prestation, une petite heure musicale. Les guitares, les câbles et les amplis branchés sur l’électricité qu’un voisin procure aimablement rejoignent leurs housses, j’en profite pour m’approcher de Pierre Corajoud et lui tendre le micro de mon téléphone… qui m’abandonne lâchement (ça m’apprendra à partir la fleur au fusil sans tester mes apps avant). Au jeu des questions – réponses, l’homme est habile, agréable, souriant.

Bonsoir Pierre Corajoud. Où sommes-nous ?

Nous nous trouvons dans le Parc du Languedoc, un petit bijou de verdure peu connu du grand nombre. Un coin secret qu’on découvre un jour par hasard en se baladant dans le quartier. Des vignes, la vue sur le Lac, une superbe lumière de soleil couchant…

Après une balade justement, nous venons d’écouter du jazz. Quand on se renseigne un peu sur vous, on s’attendrait à discuter grands classiques du rock. Pourquoi le jazz ?

(Rires) J’aime beaucoup le jazz également ! C’est une musique qui ressemble beaucoup à la marche, qui se marie bien avec elle. Ses rythmes subtils invitent à la rêverie, à la flânerie, au plaisir calme. Elle détend, elle apaise, elle aide à la réflexion pendant la promenade. Oui, c’est vraiment le rythme du jazz qui me semble s’accorder le mieux avec celui de la marche.

A quoi va ressembler la suite de votre été ?

Beaucoup d’autres balades à vrai dire. Notamment pour rendre hommage à Rousseau, le promeneur par excellence, dont on fête le tricentenaire de la naissance cet été. Pour certaines d’entre elles, je lirai des extraits de son oeuvre à différents stades de la balade. Je le connais bien et je l’apprécie beaucoup, je lui ai même consacré un livre il y a quelques années. Sa philosophie invite pleinement à la promenade en pleine nature, à regarder autour de nous, à prendre son temps.

(Sa fille, peut-être 2 ou 3 ans, tire sa main, explose de rire, fin de l’interview).

Une dernière question ?

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M. Pierre Corajoud, promeneur de bon goût. De très nombreuses balades (gratuites, que demande le peuple !) vous permettront de le rencontrer au cours de l’été si le cœur et les pompes vous en disent, et de marcher un peu ou beaucoup avec lui. On se croisera peut-être au détour de l’une d’elles.

Si vous habitez près de Lausanne, vous DEVEZ en faire au moins une, satisfait ou satisfait.

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Ainsi Fonds… Découverte de La Chaux-de-Fonds

Qu’as-tu comme image de la Chaux-de-Fonds ? Nous n’en avions aucune jusqu’au week-end dernier.

Eric Tissot, responsable de la communication de la Ville, a accroché dans son bureau une citation de Plonk (ou Replonk) : “Ce n’est pas que la Chaux-de-Fonds a une mauvaise image, c’est que personne ne sait qu’elle existe.” Il s’ingénie donc à changer cet état de fait en invitant des blogueurs pour découvrir sa ville et ses trésors dont on ignore l’existence. Nous (donc shalf et funambuline) avons joué le jeu avec plaisir, et nous allons vous en parler plusieurs fois dans les jours/semaines qui viennent. Il y aura ici des tags dédiés, et funambuline mettra tous les articles sur la page Ma Romandie au fur et à mesure que nous les publions. Ce premier billet, nous avons décidé de le faire pratique et à quatre mains (ce qui est loin d’être pratique, mais je on s’égare).

Dans les billets suivants, nous digresserons avec moultes circonvolutions sur les “détails” qui nous ont charmés : on vous parlera d’histoire et d’urbanisme, de vin et de bière, de bonne chère et de lit confortable, de musée et d’horlogerie (un peu quand même), de Plonk & Replonk (surtout Replonk), bref des contrastes de la 3e ville de Suisse Romande (ça non plus nous ne le savions pas).

Ho, des pièces de montre

S’y rendre

La Chaux-de-Fonds est à 25 minutes de Neuchâtel, qui est elle-même à 45 minutes de Lausanne, donc tu ajoutes 5 minutes pour changer de train, et hop, en 1h15 tu y es. Depuis Lausanne c’est donc plus rapide que Berne ou Sierre (tu auras deviné que c’est un conseil made in funambuline, shalf n’a aucune idée du temps qu’il faut pour aller “là-bas”) ; ce qu’on va te raconter dans nos prochains articles est donc visitable en faisant un aller-retour dans la journée depuis à peu près n’importe où en Suisse Romande. Si tu habites ailleurs, ce n’est pas notre faute.
Sur place, les lignes de bus sont très faciles à comprendre, mais le “centre de la ville” -on y reviendra- mérite que l’on s’y perde à pied. Nous n’avons pris le bus que pour nous éloigner, et ce n’était pas vraiment nécessaire : on peut très bien se contenter de ses petits pieds, qu’on aura pris le soin de ne pas laisser à la maison.

Autant t’y habituer, ils en ont quand même pas mal du genre là-bas

A voir absolument

Même si tu ne sais rien sur La Chaux-de-Fonds, tu as au moins entendu parler du côté métropole horlogère ? Et même si les montres ne sont pas ta passion, le Musée international d’horlogerie est tout à fait intéressant à visiter. La muséographie s’éloigne très rapidement du côté “OMG ce mécanisme est incroyable, fabuleux et précis et cette montre est so exclusive” pour nous faire réfléchir sur le temps qui passe et qui a modelé nos sociétés récentes.
Il y a en ce moment (jusqu’au 30 septembre 2012) une exposition temporaire intitulée Automates & Merveilles partagée avec les musées du Locle et de Neuchâtel. La Chaux-de-Fonds accueille la partie robotique (et il y a un R2D2).

Si le côté musée te gonfle, ou que tu as moins de temps, il y a l’Espace de l’urbanisme horloger (rue Jaquet-Drot 23) qui n’a l’air de rien, mais qui explique de manière très claire, en 15 minutes, le caractère particulier de cette ville.
La muséographie est passionnante, en particulier le spectacle multimédia projeté au sol. C’est également le point de départ des visites guidées de la ville (dont on vous reparlera dans un prochain billet) qui permettent de découvrir soit le patrimoine horloger, soit l’Art Nouveau (et le Style Sapin, spécialité locale, n’a RIEN à voir avec les cercueils même si tout le monde vous dira d’aller visiter le Crématoire sans que ce ne soit une blague, on ne rigole pas avec le Style Sapin), soit Le Corbusier, enfant du pays.

2012 est justement une année anniversaire et il y aura plusieurs expositions consacrées à cet architecte, en particulier Le Corbusier et la photographie, au Musée des Beaux-Arts dès le 30 septembre 2012.

Au détour d’une rue

Une fois que tu as bien crapahuté, il te faut un lit pour la nuit

Pour loger, nous avons été invités dans une chambre d’hôte qui mérite un billet à elle toute seule, le “Pont 8” (rue du Pont n°8, c’est des malins les Chaux-de-fonniens, Chaux-de-fonniers, Fond-de-chauxiers gens du cru). Nous ne connaissons pas les hôtels de la ville, mais l’Office du tourisme se fera un plaisir de vous renseigner. Il se situe dans la tour Espacité, au centre de la rue principale (surnommée “Le Pod”). Tour au sommet de laquelle vous pouvez grimper en ascenseur afin d’avoir une vue aérienne très impressionnante.

Et en parlant de hauteur, n’oubliez pas que La Chaux-de-Fonds est une ville de montagne, elle se situe à plus de 1000 m, il y fait donc frais le soir et le soleil peut y taper très fort dans la journée (funambuline a attrapé un coup de soleil en se prélassant sur une terrasse, elle a le bronzage d’un routier, c’est charmant).

Une dernière information : les habitants sont stressés, désagréables, bougons, sans humour, particulièrement agressifs…

C’est évidemment tout l’inverse, et nous ajoutons qu’ils sont gourmands (quelques bonnes adresses dans un prochain billet) et facétieux. Pour exemple ces petits chiens verts et rouges qui servent de banquettes, disséminés dans la ville, qui nous ont intrigués dès notre arrivée… ils servent simplement à indiquer à nos amis à quatre pattes où ils sont les bienvenus… ou pas.

Mobilier urbain de bon goût, pratique et plein d’humour, voilà qui résume à merveille cette ville dont nous allons encore vous saoûler parler pendant quelques billets.