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Coworking Coworking Troubadour Gigolette influente Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con

Nouvelle série de billets : Coworking Troubadour. s01e01 : Ramon Suarez, Betacowork, Bruxelles

J’ai décidé de commencer cette année par une série de questions à poser à des gens qui m’inspirent depuis longtemps professionnellement.

On commence cette semaine par un ami bruxellois cher, Ramon Suarez. En plus d’être un humain particulièrement généreux, Ramon a toujours été pour moi une inspiration dans la façon de mettre l’humain et l’action au cœur de toute activité professionnelle.

J’ai découvert le coworking il y a environ cinq ans dans l’espace ouvert et animé par Ramon, Betacowork. A l’époque, il était le seul espace de ce genre actif à Bruxelles, et grâce à son exemple, Bruxelles regorge de communautés de coworkers variées et hyper-actives. Ramon est aussi à la pointe du mouvement européen, via notamment la Coworking Assembly.

Voilà pour le contexte. Les questions !

 

Shalf : Par qui et comment as-tu découvert le coworking ?

Ramon : Par moi même. Je travaillais à la maison comme indépendant et je n’en pouvais plus: trop d’heures de boulot, peu de productivité, des compétences sociales oxydées, la solitude… L’horreur. Il me fallait une solution, rapidement. D’abord j’ai pensé partager un bureau avec un ami, mais être à deux n’était pas assez. En pleine recherche, je suis allé à l’inauguration d’un bureau d’architectes et j’ai découvert qu’ils avaient un bureau partagé entre plusieurs entreprises et indépendants : c’est là que j’ai eu le déclic. Je voulais un truc similaire.

À partir de là j’ai cherché des bureaux partagés et j’ai fini par découvrir le coworking.

Que referais tu différemment ? Pourquoi ?

R : Je mettrai plus tôt les différents processus sur papier. Ça aide beaucoup pour le recrutement et la préparation (des autres et de moi même).

Quelles rencontres ont changé ta vie professionnelle ?

R : Il y en a beaucoup, mais les plus importantes pour moi sont César Lucas, Rafael Estrella et Josep Borrell.

César est un des photographes le plus importants de l’histoire démocratique espagnole. Avec lui j’ai appris beaucoup à me démerder et à trouver des solutions pour la production d’un magazine de mode. Il est génial et m’a beaucoup aidé à m’améliorer.

Rafael et Josep sont des politiciens avec qui j’ai travaillé et que j’admire profondément à la fois sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Avec eux j’ai travaillé en politique et aux affaires étrangères (comme assistant du Président de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN et au Parlement Européenne). Deux personnes extraordinaires qui donnent beaucoup d’espoir en l’humanité.

 

Quelles erreurs t’ont particulièrement appris ?

R : Toutes. Le plus important que j’ai appris est qu’il ne faut pas avoir peur des erreurs. Je suis conscient que je vais faire des erreurs (parfois plusieurs fois) et que ce n’est pas grave.

Qui t’inspire ?

R : Toi [Note : content de pouvoir rendre un peu de tout ce que Ramon et d’autres ont pay forward] et d’autres personnes comme toi et moi, qui ont envie de faire, qui osent, qui se préoccupent des autres personnes et qui veulent du bien… Des gens qui agissent pour changer leur monde.

 

Quel est le livre que tu es en train de lire ?

R : Je viens de commencer Les jardins de la lumière d’Amin Maalouf et Lean Pricing d’Omar Mohout.

 

Qu’est-ce que tu n’as jamais dit sur ton parcours ?

R : Je pense avoir dit tout ou presque, je suis très ouvert et transparent.

 

Dans quel espace de coworking autre que le tien as-tu apprécié de te rendre et pourquoi ?

R : Dans chacun des espaces que je visite (et j’en visite pas mal). Rencontrer les gestionnaires et les coworkers est toujours enrichissant.

 

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