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La mise au rebut du lundi #1

En cette magnifique journée, ma préférée entre toutes chaque semaine, instaurons une tradition. Je ne le dis pas souvent, mais je suis un grand procrastinateur. Et ça touche également et surtout les choses que j’aime faire, comme écrire ici, sinon c’est moins drôle.

Cette série, ce sera donc : “Tout ce qui aurait dû faire l’objet d’une note mais que vous ne lirez pas”. On mettra donc tout ça à la poubelle régulièrement et méthodiquement, certains lundis, vu que de toute façon on n’a pas grand chose de plus constructif à faire ces jours-là.

A la décharge ce lundi :

– La critique de mes Film Days 2010 #3 et #4, à savoir Despicable Me, et Io Sono l’Amore. Pourtant j’ai passé une très bonne soirée de cinéma. Et cette scène avec ce plat d’écrevisses… Je tricherais peut-être avec le second, si je retourne le voir.

Mon trépidant voyage éclair Bruxelles-Lille-Bruxelles-Lille-Bruxelles. Du train, des farces-et-attrapes, des cafés, Tropismes, une coccinelle, une demie-bière au moucheron, du train, un dodo, du train, le sweat-shirt de l’angoisse, cousin Machin, des cafés, un pavé, la boue, une terrasse australienne, l’Opéra, quelqu’un de bien, le spleen, un sandwich au fromage, l’architecture ferroviaire, des cafés, du train, et Lou Reed. Mais comme ça me fend le cœur de passer ça à la trappe, je vous dépose quand même deux magnifiques autant que fins clichés.

 

A échappé au grand nettoyage des brouillons, mais ça ne s’est pas joué à grand chose :

Le concert des Morning Benders au Club de l’Ancienne Belgique. Je ne sais pas quand, mais je vais l’écrire.

Voilà, ce sera tout. Mais c’est déjà un peu trop.

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Film Days 2010 #2 – The Town

Mini-critique parce que quelques verres avant et beaucoup trop après pour en dire autre chose :

La brune est superbe (aaah Rebecca Hall).
La blonde est quelconque.
Le malfrat est malin.
Ses potes sont loyaux.
Et ça nous suffit pour passer un bon moment.

Photo : screenrush.co.uk

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Film Days 2010 #1 – Wall Street: Money Never Sleeps

24-25-26 septembre 2010 : ce sont les filmdays.be. A cette occasion, plusieurs films en avant-première parfois très en avance sur la date de sortie prévue dans le bon Royaume de Belgique. Voyons ça.

Premier de la série : Wall Street: Money Never Sleeps, Oliver Stone.

On a envie de hurler assez vite que non “Greed ain’t that good!”

Shia LaBeouf est un acteur complet : Shia fait de la moto, Shia va à un gala de charité, Shia regarde la télé, Shia achète une bague, Shia fait sa demande en mariage en chialant.

Mais Shia a un regard vraiment insupportable. Un cocker battu qui sent la pluie. On a envie de le frapper au premier plan serré où on s’en aperçoit. Oh on le savait, vous pensez bien, mais vu qu’on est là pour Michael Douglas, on avait fait semblant d’oublier. Fatale erreur.

Les yeux de Douglas, eux, puent le fric, la rancœur tenace, la revanche. Vert dollar. Brillants de saloperie. Ils font le film.

Les deux scènes où Oliver Stone joue entre Gekko et le personnage de sa fille, tenu (on ne dira ni joué, ni interprété, soyons honnêtes) par une Carey Mulligan décevante, à des années-lumière de la grâce dégagée dans An Education, sont un calvaire visuel. Deux expressions de visage pour tenir tout un film, c’est un peu léger, Carey.

On va s’épargner un commentaire trop long de la morale finale assez niaise, surtout au vu de la construction du récit. “Human beings, you gotta give ‘em a break.” traduction : on fait des coups de pute, à coups de 100 millions de dollars, mais c’est pas nous, c’est la société la méchante. Alors pour se faire pardonner on file le fric au génie qui est en train d’inventer l’énergie propre du futur. Ok.

Allez le voir pour Frank Langella (en mentor désabusé superbe) et Michael “Gordon the Gekko” Douglas. Les papys tiennent la baraque, mais ils sont bien seuls.

Bon allez, Josh Brollin s’en sort bien en requin grande classe qui sait presque prononcer le nom de son tableau de Goya, mais ne fait pas le poids face à Douglas dans la même catégorie, ne soyons pas si méchants.

– Mais qu’est-ce que je fous là entre ces deux gamins mono-expressifs ?


tl;dr Je te mets ma critique #microvk pour la route :

“L’insupportable regard de cocker de LaBeouf face aux yeux vert dollar de Douglas – Money Never Sleeps: Greed ain’t that good.”

(également publié sur senscritique.com 4/10 – comme la terre entière, j’ai plein d’invitations si le videur ne te laisse pas rentrer.)