Tu connais Derek Sivers ? C’est un type qui m’a souvent aidé à expliquer à des non-professionnels de la profession l’importance de la qualité de l’accueil à réserver aux premiers membres d’un mouvement, d’un projet, que ce soit sur les écrans ou loin des claviers. Il a aussi vendu des CDs en ligne (en fait, il était même un des premiers à faire ça), et parfois il porte un costume de clown.
Category: Parfois je me pose des questions plus ou moins à la con
C'est parti pour un atelier réflexif au milieu de la nuit avec @loycosa & @BestForGeneva @BCorpSuisse au centre de formation de la @FERGeneve : "Créer un modèle de gestion participatif". #bestforgeneva pic.twitter.com/LiRyoRFUDJ
— Yann « shalf » Heurtaux (不停) (@shalf) October 1, 2018
Redémarrer. Avoir, prendre, recevoir le luxe de tout poser, bien à plat. Et penser fort à sa vélocité. Ne jamais prendre de résolutions de début d’année.
Dans la cuisine ? Pas seulement, je ne suis que le non-dominant cook de mon couple (pour baver sur des recettes, il faut aller sur le blog de ma brillante épouse).
En ce qui me concerne, je vais profiter de ce court billet pour vous préciser deux choses :
- Où j’écris en ce moment, utile si me lire avidement fait partie de votre rituel hebdomadaire,
- Où je serai visible sur scène ou dans la salle ces deux prochaines semaines.
J’ai décidé de commencer cette année par une série de questions à poser à des gens qui m’inspirent depuis longtemps professionnellement.
On commence cette semaine par un ami bruxellois cher, Ramon Suarez. En plus d’être un humain particulièrement généreux, Ramon a toujours été pour moi une inspiration dans la façon de mettre l’humain et l’action au cœur de toute activité professionnelle.
Salut. J’ai un soucis avec mon procès en non-empathie bêlante et avec mon identité.
On va peut-être essayer d’éviter d’en arriver à devoir s’excuser de n’avoir jamais mis les pieds à Beyrouth, de n’y connaître personne, et de ne placer la ville sur une carte qu’avec une petite hésitation ?
Je suis né et j’ai vécu en France vingt-huit années, dont quelques-unes à Paris (j’ai détesté ça, mais c’était pas toi Paris, c’était moi). La liste des cent cinquante gens que je regardais se modifier pas assez rapidement sur le « Safety Check Tool » Facebook vendredi soir et samedi matin, ce sont des gens avec qui j’ai déjà bu des verres, refait le monde, travaillé ou plus, voire avec qui je le fais encore régulièrement, souvent dans ce bout de carte entre Nation et République. La dernière personne chez qui j’ai dormi dans cette ville habite au-dessus du Comptoir Voltaire, on y a mangé (une fort correcte terrine de campagne notamment) il y a deux mois.
Alors ne venez pas me faire chier si pour une rare fois dans ma vie ce drapeau, si étrange et si décalé au quotidien, signifie réellement quelque chose pour moi. Et encore, bien malin qui saurait dire quoi exactement. Vu que comme le disait un parangon de vertu, ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, le drapeau de mon pays et une partie du parcours militaire de mes deux parents ne me donnent pas une demie-molle en rêvant à des alignements de bidasses. Comme beaucoup de mes compatriotes, je suis également capable de frissonner sans savoir pourquoi et de continuer à trouver les paroles dérisoirement inadaptées à l’époque quand j’entends chanter la Marseillaise, dans la même seconde. Je n’ai pas « Maréchal, nous voilà » comme sonnerie de téléphone.
Soyez peut-être simplement heureux de n’avoir jamais expérimenté le sentiment stupide de n’avoir plus que ce genre de symbole ridicule auquel vous accrocher pour tenter de comprendre une situation et ce qu’elle provoque chez vous, impuissant, à distance, seul devant ce choix lourd de conséquences pour les générations futures qui consiste à tester temporairement une bête fonctionnalité d’un bête logiciel un peu trop présent dans nos vies ou nos morts. Parce qu’aujourd’hui c’était ce qui semblait juste.
Je n’ai pas besoin de comprendre ce qui pousse un redneck, un brésilien ou une lituanienne qui ne mettront peut-être jamais la main de l’homme à moins de cinq cents pieds de Paris à brandir virtuellement eux aussi au même instant, merveilles de la technique, ce drapeau qui n’est pas le leur mais qui semble le devenir un moment, à mon grand étonnement.
Je n’ai pas besoin de savoir ce que tu penses toi de ce symbole, de ces trois couleurs, surtout les deux plus belles, celles du peuple de Paris et de sa barque de râleurs qui ne sombrent pas. On se dit tout, c’est pire que ça en réalité : je m’en fout de ton avis sur le sujet, ça ne m’intéresse pas, surtout pas maintenant, ta gueule. Et encore t’as du bol, par une chance incroyable, je n’ai perdu aucun intime. Mais ce n’est pas à toi de me dire de qui je dois me sentir proche ou de qui je le suis objectivement, ou ce que je dois penser et ressentir à propos du drapeau du pays dont je suis né citoyen.
Je n’ai pas besoin de brandir un drapeau libanais, ou tous les drapeaux de tous les pays et de toutes les factions de tous les pays en guerre plus ou moins juridiquement clairement établie (c’est que j’ai des petites mains, en fait) pour me dire que c’est injuste que quelqu’un là-bas soit peut-être obligé par un monde fou de se demander, comme moi, pourquoi on ne lui lâche pas les basques en le laissant essayer de se raccrocher par petits bouts à ce qu’il peut. On appelle ça « foutre la paix » dans mon pays quand on parle grossièrement parce qu’on aimerait bien qu’on vous lâche les balloches juste un instant. C’est une belle expression (la référence à la paix avec du sexe dedans, pas aux balloches. Pardon Maman).
Si c’est trop peu ou trop dur pour vous, de laisser l’autre respirer un petit moment et se ressaisir dans un coin sans la rammener : y’a un monde entier à réparer. Passez devant avec votre géopoliticien intérieur à l’énergie aussi débordante que sa capacité d’analyse, on vous suit.
Allez-y, on vous regarde, quelque part entre Nation et République.
Après cinq ans de travail acharné de documentation personnelle plus ou moins ordonnée, de rencontres et de pratiques du coworking, il est temps de procéder à une restitution. Premier d’une série (ou pas), ce billet va permettre de poser quelques traces dans un coin propre, d’où je viens et où j’espère me rendre dans cette communauté européenne et mondiale. Et surtout, détailler quel est son impact sur les écosystèmes de l’innovation et ceux qui font plus que prononcer ces buzz words, qui les vivent.
A chaque fois qu’on me demande d’expliquer ce qu’est le coworking pour moi, je repense à cette photo.
Yesterday I visited and worked one hour from Büro Züri, a brand new venue at the heart of Zurich.
Is it a coworking space? Do we really care? Is it cool to see such initiatives coming to the market? Why?
(* This is not a problem).
Pour la première fois de ma vie, je suis en situation idéale pour recruter des gens brillants afin qu’ils ou elles rejoignent mon équipe. Ce qui pose des questions inédites pour moi. Transmettre, enseigner, faire ensemble.
Cela fait cinq jours que j’arpente l’Arc Jurassien à bord du #labdavanac, le van connecté de mon pote Damien qui nous sert de newsroom mobile, en compagnie également de Benoit, vidéaste de talent (entre autres). Toutes sortes de sympathiques personnes ont embarqué à tour de rôle avec nous, des membres de Système J, l’initiative associative qui nous donne cette opportunité, aux journalistes locaux en passant par de créatifs et déjantés jurassiens de naissance ou d’adoption. C’est le #systemeJontour et son backtrack géolocalisé, dans le cadre de la Semaine de Créativité au Jura #sdlc2015. Viens on t’emmène (fieu).