Le vendredi 9 août, il y a douze jours, c’était la journée annuelle internationale du coworking. Comme chaque année — c’est un délire courant pour les anniversaires. Joyeux anniversaire, petit verbe conjugué ! Le 9 août, c’est-à-dire exactement la période de l’année où organiser un événement lié au travail, en Suisse romande, est voué à réunir le moins de personnes possible. Pourquoi ? On change ça l’année prochaine ? Ou pas ?
Tag: coworking
Yesterday in Nantes, Rasa Strumskyte and I hit the Atlanbois stage for the Web2Day festival, to discuss coworking in this day and age, and way more.
Our goal was not to comment on Talent Garden’s recent fundraising aiming to open great community campuses in cities “too small” for WeWork. It’s been vastely commented already, and I’m sure Real Estate nerds and I will widely dig into that next November in Warsaw.
We wanted to take the time to explain how do we live, learn, collaborate and share in those spaces, how do work and life happen in coworking communities and shared hybrid spaces, globally. People in the room were almost all “coworking virgins”, so we tried our best to keep it as simple and precisely rooted into everyday dynamics as we could.
Sortir de La Serre
Après deux années pleines et intenses à La Serre, je quitte l’aventure : les opérations se déroulent sans moi, toujours dans notre lieu historique des hauts de Lausanne, depuis fin 2018. L’assemblée générale de coworking.ch le 21 mars prochain sera ma dernière occasion de représenter la communauté.
J’en profite pour partager avec vous quelques foirages et quelques trucs dont je suis fier.
Redémarrer. Avoir, prendre, recevoir le luxe de tout poser, bien à plat. Et penser fort à sa vélocité. Ne jamais prendre de résolutions de début d’année.
== Ce billet fait partie des articles postés sur feu blogs.letemps.ch/yann-heurtaux. Ils sont désormais archivés ici. ==
Ce billet est le premier d’une série, #pourvuqueçadure.
J’aimerais donner un peu de contexte sur ma contribution écrite à la 10e Biennale Internationale Design Saint-Etienne, qui aura lieu du 9 mars au 9 avril 2017. Ce texte a été publié sur mon Medium il y a quelques jours :
Mon tiers-lieu
Je n’ai pas de définition à offrir pour un tiers-lieu, et ce que ça représente de créer et de chérir les communautés qui en font bien plus que des lieux. J’ai des bouts de vie.
Un tiers-lieu, c’est passer cinq heures à vider des norias de seaux d’eau qui se remplissent à raison de deux litres par minute, pour sauver une armoire serveur d’un dégât des eaux. Parce que pas de WiFi, pas de choco- pas de tiers-lieu. C’est se coucher à 2h du mat’ parce que tu fais la fête pour célébrer la création du spectacle de ton coworker, spectacle qu’il a répété pendant un mois dans ton espace. C’est aussi se lever à 6 le même jour quand même, parce que le lieu ne va pas s’ouvrir tout seul.
Et ça, c’était simplement la semaine dernière, dans mon tiers-lieu.
Je dis «mon», parce que ce commun co-construit, il est aussi à moi, et j’y tiens donc férocement. Faudrait pas trop trop jouer à me l’enlever, juste comme ça, pour déconner. On y travaille, dur, on y construit des amitiés solides, on y rit, on y râle sur un client ou sur ma mère (mais pas trop. On avait dit «pas les mamans»). On y vit.
C’est beaucoup d’empathie, d’amour et de confiance pour, en des gens exceptionnels, ou parfois simplement des humains très banalement normaux, et ça nous fait faire des trucs un peu fous, comme dormir trop peu. Mais qu’est-ce que c’est bon d’être vivant, au cœur des œuvres vives de cette étrange société peut-être en train de mourir. Mais nous, nos communautés, on est bien vivants, debouts. Trop ? Un peu trop parfois, faut croire. Ça peut faire peur aux bétonneurs et aux politiciens d’opérette. /Foert/.
J’abandonne. Ça ne se décrit pas, un tiers-lieu. Vivez-le vous-même, en bas de chez vous, avec les bons autres.
-Yann «shalf» Heurtaux,
Lausanne, 10 février 2016, 5.42 du mat’.
Merci à Yoann pour tout, depuis si longtemps, merci à Sylvia pour tant, au bon moment.
Pourquoi « tiers-lieu » ?
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Je n’ai pas défilé pour « Sauver l’Hebdo ». Je me suis rendu par contre au dernier « Brunch des lecteurs » de l’Hebdo, en toute fraude, ne l’ayant jamais lu plus qu’au hasard d’une revue de presse rapide ces 5 dernières années, quand une connaissance ou un membre de la famille y était interviewé-e. J’ai un peu discuté avec des gens qui, comme moi, pensent qu’il faut peut-être plutôt« Réinventer l’Hebdo », ou la façon de faire du journalisme.
Dans la cuisine ? Pas seulement, je ne suis que le non-dominant cook de mon couple (pour baver sur des recettes, il faut aller sur le blog de ma brillante épouse).
En ce qui me concerne, je vais profiter de ce court billet pour vous préciser deux choses :
- Où j’écris en ce moment, utile si me lire avidement fait partie de votre rituel hebdomadaire,
- Où je serai visible sur scène ou dans la salle ces deux prochaines semaines.
== Ce billet fait partie des articles postés sur feu blogs.letemps.ch/yann-heurtaux. Ils sont désormais archivés ici. ==
Rodez, tranquille capitale aveyronnaise qui sommeille à l’ombre de sa cathédrale gothique de pierre rouge, témoignage d’un passé ancien, riche et glorieux. Rodez, terre des aveyronnais des métiers de bouche, ou négociants en vins, qui “montaient à la capitale” par ce train de nuit quotidien imposé contre toute logique économique par un ancien ministre puissant issu du cru.
“Rodés”, ville d’Oc, ancienne capitale du Rouergue. Terre des ruthénois, en hommage à l’ancienne tribu gauloise. Rappelons une des ces devises occcitanes qui se passent encore aujourd’hui presque de traduction en terres francophones, celle des valeurs des troubadours : « Larguesa, Prètz, Mercé, Paratge, Convivéncia » (Générosité/Ouverture d’esprit, Valeur/Noblesse de cœur, Merci/Grâce, Egalité/Respect de l’autre, Convivialité/Vivre ensemble).
Rodez où j’ai vécu de 2005 à 2008, où ma maman réside, Rodez qui a tellement changé depuis.
== Ce billet fait partie des articles postés sur feu blogs.letemps.ch/yann-heurtaux. Ils sont désormais archivés ici. ==
Bienvenue sur ce blog tout frais tout chaud !
Je suis ravi de pouvoir commencer une nouvelle conversation avec vous ici, à l’invitation de la rédaction du Temps.
Pourquoi parler des fameuses “nouvelles façons de travailler” (je déteste cette expression, nous y reviendrons) dans un blog idoine ? L’idée de commencer à contribuer ici régulièrement est née récemment suite à la publication d’un article de Flore Amos dédié au coworking, après conversations avec Stéphane Benoit-Godet, Jean Abbiateci et Michel Danthe. Comme ça vous savez qui incriminer le cas échéant. Comme on dirait aux CFF, j’ai eu envie de “râler” à propos d’un des angles de fin d’article (le témoignage d’une chercheuse ayant manifestement peu souvent poussé la porte d’un espace de coworking).
L’occasion était trop belle pour les journalistes : “sois le bienvenu pour enrichir la discussion”, qu’ils m’ont dit. C’est donc ce que nous allons essayer de faire ici, parfois en tant qu’observateur pour fixer un peu ma réflexion, parfois le nez dans le guidon et la tête dans le flux pour témoigner d’une réalité de terrain.
J’ai décidé de commencer cette année par une série de questions à poser à des gens qui m’inspirent depuis longtemps professionnellement.
On commence cette semaine par un ami bruxellois cher, Ramon Suarez. En plus d’être un humain particulièrement généreux, Ramon a toujours été pour moi une inspiration dans la façon de mettre l’humain et l’action au cœur de toute activité professionnelle.